Je m’appelle Michaël, je suis né le 3 avril 1984. Je suis directeur de mon agence web, bodybuilder, aventurier de la vie, et mon histoire par rapport à l’achat de cette maison est peu banale. C’est dans ces moments-là que l’on a la preuve que quelque chose veille sur nous. Dieu ? Un ange ? La réincarnation ? Tout est sujet à histoire, et chacun interprétera celle-ci comme il le souhaite…
À l’âge de 15 ans, je rêvais déjà de château. Pour avoir un château à rénover, j’ai très vite compris qu’il me faudrait du temps et de l’argent. Je décidai donc de travailler sans relâche, très tôt, dans la branche « internet » qui naissait, dont j’apercevais furtivement les bénéfices futurs : être le premier là-dedans, faire de l’argent, être indépendant, travailler quand j’en ai envie ! Je suis donc devenu directeur de ma petite agence web, libre comme l’air de travailler où et quand bon me semble depuis la fin de mes études.
Je suis parti, en 2014, pour 7 ans en Ukraine, où j’ai rencontré ma future femme, Tetiana. Je délocalisai mon entreprise là-bas, devins « résident officiel », ce qui me permit d’avoir plus de bénéfices, et donc, d’investir, de mieux vivre, et de gagner plus d’argent.
« Tania » était enceinte de notre fille, mais nous avions un énorme dilemme : étant résident ukrainien et donc sans avis d’imposition, aucune banque ne m’accordait de crédit immobilier, et nous payions des locations d’appartements qui ne nous appartenaient pas. En Ukraine, c’était la même chose : n’étant pas « résident à vie », les banques refusaient également de nous accorder un crédit immobilier.
Il nous fallait retourner en France, la situation étant déjà instable en Ukraine depuis Maïdan en 2014, et avec la Covid-19 qui se propageait encore et encore. À l’époque, nous ne savions pas ce qu’il allait advenir. Nous étions déjà revenus 8 mois en France, avant de repartir en Ukraine pour une année.
Je pris donc mon téléphone et demandai à ma mère de nous aider, car je ne pouvais pas payer toute ma vie pour enrichir des propriétaires alors que je pouvais payer un crédit, comme tout le monde. Mes parents, ayant toujours été là pour leurs enfants, comme tous parents en ayant les moyens devraient le faire, ma mère me proposa d’acheter en son nom et celui de mon père, grâce à une très vieille société familiale que nous n’utilisions plus depuis plus de 10 ans, issue d’un de nos anciens magasins.
Avec l’accord oral de la banque passé, un budget serré, et mes économies personnelles, je commençai donc mes recherches.
J’arrive toujours à atteindre mes objectifs, car je ne baisse jamais les bras. J’estime avoir une force psychologique à toute épreuve, et je m’efforce de rester positif, quoi qu’il arrive. Je pense que c’est ma persévérance et ma foi qui me permettent de surmonter les barrières et obstacles à chaque fois.
J’ai cherché pendant exactement un mois et demi, sans relâche, une maison de maître, un vieux château, une belle bâtisse, une vieille ferme bressane ou autre, si possible abandonnée, donc moins chère, pour réaliser mon rêve. Impossible de trouver dans ma région natale. Depuis mes 15 ans, le prix des châteaux s’était envolé.
Je cherchais non-stop, 2 à 4 heures par jour, sur le site Leboncoin, faisant défiler des milliers d’annonces pour trouver LA bonne affaire. J’ai donc étendu mes recherches à toutes les régions autour de Rhône-Alpes, à maximum 1h30 de chez mes parents en voiture, mais en évitant le sud, trop chaud et aride à mon goût.
Mais à chaque fois, pour les quelques biens que nous trouvions, une personne plus riche que nous achetait tout de suite, sans même visiter, parfois quelques heures après la mise en vente du bien. C’était affreux. J’étais souvent parmi les premiers, mais il y avait toujours quelqu’un de plus riche et plus rapide que moi. Une fois, j’appelai ma mère depuis l’Ukraine à 23 h pour lui demander d’appeler l’agent d’un bien, qui lui répondit par SMS que la maison s’était vendue en peu de temps, seulement 2 heures après la publication de l’annonce.
Nous essuyâmes échec après échec. Des vieilles fermes bressanes en passant par des corps de ferme magnifiques à retaper, tout nous passait sous le nez. Même quand nous étions sûrs et certains d’avoir trouvé notre bonheur, nous perdions.
Un jour, nous trouvâmes une ferme à rénover à Saint-Amour, les 3 Châteaux ! (Quelque chose comme cela.) Si ce n’était pas un beau nom d’adresse : il y avait un château, au moins dans le nom de la rue, même trois, à défaut d’en avoir trouvé un ! En plus, le bien appartenait à la commune ! Nous avions enfin notre chance !
Mais au moment du vote, entre un couple avec un enfant, franco-ukrainien, et un kinésithérapeute avec 4 enfants scolarisables qui proposait en plus de transformer la moitié de la ferme en clinique médicale, nous perdîmes… à 2 voix près.
Et puis, un jour, je la vis : cette petite annonce d’un petit château. J’ai tout de suite pensé à une erreur en voyant le prix de vente. Ce n’était pas possible, ils avaient dû se tromper d’un zéro ! Elle semblait saine. J’en parlai alors en premier à mon père. Celui-ci fut catégorique : bien que vivant à 1h30 de ce bien, il connaissait cette route et me dit de ne pas perdre mon temps, que 3000 à 4000 camions passaient sur cette nationale chaque jour, car il prenait souvent cet itinéraire autrefois.
Je laissai donc tomber. J’ai grandi à la campagne, je ne supporte pas le bruit. Et étant HPE, avec un « petit défaut » juste où il faut, je suis hypersensible au bruit et entends plus fort les sons venant de derrière moi (pratique pour écouter discrètement les conversations !))). Je laissai donc tomber mon petit château et continuai mes recherches.
Second fait étrange : ma propre mère me proposa un jour cette annonce, alors que cela aurait pu être n’importe laquelle, et que cette annonce n’était même pas dans son département, mais à 1h30 de chez elle ! Je lui décrivis le problème. Elle passa outre, mais trouva cela dommage, car le bien était bien en dessous de son prix de vente normal, et c’était une ancienne maison de maître abandonnée, tout ce que je recherchais !
Je continuai mes recherches, et les échecs s’ensuivirent. Un mois et demi de stress, avec la Covid-19 qui continuait à se propager. Nous devions penser à rentrer en France, définitivement cette fois. Nous étions déjà revenus 8 mois « au cas où », puis repartis en Ukraine : nouvel appartement, nouveau lieu, mais nous n’étions pas chez nous. Nous ne pouvions même pas mettre un tableau au mur…
Un jour, ma mère me renvoya l’annonce de la demeure de Marius en me disant :
« Tu es sûr que tu ne veux vraiment pas que j’aille la voir ? »
Et moi de répondre, lassé : « Bon, d’accord… de toute façon, il vaut mieux cela que rien ! »
Elle était alors en vente depuis un mois déjà.
Ma mère m’appela le jour de la visite, il était 17 h en France, 16 h en Ukraine :
« Ah, mais tu sais, ta maison là, il n’y a aucun camion ! »
« Maman, non, arrête, même papa l’a dit : 3000 à 4000 camions par jour ! »
« Ah non, je te dis qu’il n’y a pas un chat, car ils ont fait la déviation, une autoroute à deux voies de l’autre côté. Plus personne ne passe là, à part les locaux qui vont ou rentrent du boulot ! »
Cette phrase fit exploser une exclamation hors de ma bouche :
« Maman, achète !!! »
« Attends, je n’ai pas encore visité ! »
« Maman, on s’en fout, achète ! Si personne n’achète depuis un mois, c’est parce que, comme moi, ils pensent qu’il y a les camions devant !!! Achète !!! »
Elle visita avec ma marraine, sa sœur, m’envoya en direct à Tania et à moi les vidéos et photos, et nous fîmes même un cam to cam en direct. Ma femme était quand même sceptique à la vue des travaux à faire, elle qui se voyait plutôt vivre dans une villa toute neuve avec piscine. )))
Je suis quelqu’un qui croit en une entité supérieure, tout le monde l’appelant souvent « Dieu », et je regarde, je prête beaucoup d’attention aux « signes ». Lorsque nous étions en Ukraine, ma femme vint un moment vers moi quand je consultais les sites d’annonces, et me dit ceci :
« S’il te plait chéri, je te demande une chose, une seule chose, que notre future maison il y ait au moins un arbre fruitier… »
« Lequel ? Car il y en a beaucoup differents ! Si tu avais une préférence, pouvais choisir ? »
« Un cerisier… »
(Elle adore les cerises !)
Et comme par hasard, le terrain de cette demeure n’avait aucun arbre, ou si, UN SEUL, en plein milieu, encore jeune… un cerisier… Un signe du destin ?
Après un mois, nous pûmes enfin venir en France et visiter, alors qu’aucun compromis n’avait été signé. Je visitai la maison, heureux comme un gamin de 10 ans qui découvre le cadeau de ses rêves sous le pied du sapin. En haut de la butte de notre terrain, je demandai à l’agent immobilier, Hubert, pourquoi il n’avait pas fait signer aux propriétaires le compromis, puisque n’importe qui pouvait acheter cette maison en notre absence en mettant plus d’argent sur la table.
Sa réponse me montra qu’il existait encore des personnes pour qui l’humain est plus important que l’argent, des hommes de bien, des hommes bons. Il me dit alors :
« Cette maison, j’attendais de te voir pour savoir si je te la vendais ou pas, et c’est bon, elle est à toi. Des personnes, j’en ai une cinquantaine derrière qui attendent, dont certaines qui posent 50, 100 000 de plus sur la table, et même un qui attend depuis toujours pour l’acheter ! Mais je préfère la vendre à quelqu’un qui, je le sais, la rénovera bien, avec passion. Personne ne peut vendre la maison à part moi, il n’y a que moi qui connais les propriétaires et qui ai leur contact. C’est moi qui choisis, et c’est toi que j’ai choisi ! »
C’était un moment magique de l’entendre, quelle chance de l’avoir croisé. Mais c’était peut-être notre destinée à tous les deux ? La Covid-19 nous retarda de quelques mois, mais nous prîmes possession des lieux, ma femme et moi, ma femme enceinte de notre petite fille, le 15 novembre 2021.
Autre fait surprenant qui nous marqua, mis à part les faits précédents : il s’avère que Marius est mort à 70 ans, et quand j’étais plus jeune, je passais mon temps à dire que je ne voulais pas vivre plus de 70 ans pour diverses raisons, mais j’ai changé d’avis avec le temps. Mais ce n’est pas tout : nous nous ressemblons un petit peu… et je suis d’avril, mois de sa mort ! … Autant vous dire que je fais attention quand je traverse la route, et au contraire, moi je ne suis pas malentendant, j’ai une ouïe plus développée que la moyenne ! )))
J’ai passé déjà une année non-stop, seul, à rénover cette maison, à ne voir mon bébé dans ses premiers mois qu’une journée ou deux par semaine alors qu’elle poussait vite. Chaque semaine, je remarquais qu’elle changeait et j’étais triste de ne pas être présent. Mais il fallait continuer. J’ai même pris un studio un mois pour ma femme au bourg pour qu’elle soit à mes côtés, mais c’était une dépense trop onéreuse. Nos incessants trajets en voiture ou avion entre la France et l’Ukraine, plus les déménagements, avaient empiété sur nos économies, sans même parler de mes dépenses personnelles dans la maison !
Je dormais donc dans toutes les pièces de la maison, avec mon armée de radiateurs électriques, même quand il n’y avait tout juste la place de m’allonger en plein hiver sur un transat de piscine, à -4 degrés, et à me doucher à la station-service toutes les nuits.
J’ai un autre rêve, de l’ambition. Pour cela, il faut faire un crédit ou avoir de l’argent. Or, nous ne pouvons plus en France, et les membres de ma famille aussi, ainsi que notre entreprise et société. Investir n’est plus possible, la banque ne prête plus. Ne restait alors qu’une seule solution : vendre la maison dont le prix a explosé grâce à la RCEA flambant neuve proche, son emplacement privilégié, son terrain qui, de plus, est constructible, son style de maison très recherché, sa proximité avec les commerces tout en restant isolée, sa proximité avec le parc du Morvan ou certaines villes très touristiques très recherchées, etc., etc.
J’ai bientôt 41 ans. Il faut faire un choix, c’est maintenant ou jamais.
Rester avec un bon salaire et rénover sa maison, ou vendre et continuer ses rêves. Nous avons fait le choix de vendre. Je continue les travaux de la maison, mais n’importe qui peut faire une offre ou acheter la maison en l’état des travaux actuels, et il est désormais possible d’y vivre. Un châtelain proche, quelques personnes du coin, une agence immobilière spécialisée dans les biens de luxe, et l’agent qui nous a vendu la maison m’ont confirmé la valeur de notre bien, avant travaux ou travaux finis.
Ma femme et ma fille m’ont rejoint le 18 octobre 2022 pour enfin être ensemble, chez nous. Mais, si vous achetez notre maison, nous réaliserons l’un de nos rêves qui nous rendra encore plus heureux que nous le sommes actuellement. Et puis, si nous ne vendons pas, ce n’est pas grave, je l’ai dit, nous sommes déjà très chanceux et heureux de la vie que nous avons. Nous nous fixons juste de plus gros objectifs, de plus grands rêves.
Merci de votre lecture, de votre attention.
Michaël
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